Golfe du Bengale

vitrine

J’expose quelques pièces peintures et sculptures réalisées au cours de différents voyages. De portraits aux pastels à paysages circulaires dessinés face à la mer. L’ambiance est balnéaire même si nous sommes à Grenoble, cabanons de plages et maisons à sensations. Venez prendre l’air ! Je suis souvent sur place.

Boulangerie Maison Manival

98 Cours Jean Jaurès

38000 Grenoble

Prochaine expo ! Visages Racines

Délocalisée au Kbarré, 1 rue Irvoy. 38000 GRENOBLE pour le mois d’octobre – novembre 2021

Du 1er au 30 septembre 2021

11 rue Marx Dormoy à Grenoble !

du mardi au vendredi de 14 à 19h, le jeudi à 17h

samedi de 10 à 18h et dimanche de 10 à 14h.

Charlotte Cardonne a suivi des études de photographie à Paris, elle est diplômée d’une licence en arts-plastiques, d’un master en art contemporain et nouveau médias et d’un master en direction de projets culturels. Elle a participé à de nombreux projets artistiques, pédagogiques et politiques, à Paris, New-Delhi et Bujumbura entre autres.

Pour cette exposition de septembre je présente une exposition de peintures et dessins tournée vers l’enfance. Des images et symboles accessibles à tous, des fois colorés, des fois répétitifs. Je reprends l’idée des mandalas tibétains et dessine au compas puis à la main des formes arrondies d’inspiration marine. Cette série ainsi que celle des masques a été débutée face à l’océan indien, sur une petite plage de Pondichéry. Je récupère des masques en papier-tissu que je colle puis enduis de différents matériaux : peinture nacrée, vernis, etc. en fond je dessine des motifs inspirés de la nature : plantes, feuilles stylisées, grappes de fruits… L’ensemble de l’exposition propose une vision chamanique inspirée de cérémonies initiatiques basées sur le contact avec les éléments et peut-être les esprits ! Je façonne à l’argile des petits masques, visages que j’insère, auprès d’objets naturels glanés lors de promenades, dans des maisons de bois. Une autre partie du travail consiste à enfiler des perles et tout un tas de matériaux de récupération pour réaliser des cordons, ficelles qui nous relient les uns aux autres, à regarder, à toucher. De l’autre côté de la salle, on aperçoit un patchwork de portraits, dessinés d’après modèles, amis, famille, autoportraits, rencontres d’un jour…

Nuit Blanche 06.10.2018 Jardins de Babylone à la Gare XP

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Les merveilleux Jardins de Babylone, longtemps recherchés, jamais exhumés, refont surface, par enchantement, aux portes de Paris. Mais attention ! Pour accéder à cette végétation luxuriante et être éblouis par tant de beauté, oserez-vous traverser Babylone l’orgueilleuse ?

Le samedi 6 octobre de 19h à 07h
A la Gare Expérimentale, 18 bd Sérurier, 75019 Paris
Arrêt Porte des Lilas / tramway T3a & T3b, métro ligne 1 fonctionnent toute la nuit

MAELSTRÖM du 17 au 27 mai 2018

Mouvement d’agitation intense qui entraine irrésistiblement

A l’occasion des 50 ans de Mai 68, La Gare Expérimentale invite militants, artistes, travailleurs, utopistes, rêveurs et penseurs à imaginer et poser des fondations du monde de demain. Loin d’être une commémoration historique, Maelström explore l’état des luttes actuelles (et récentes) sans pour autant renier la filiation. De la désobéissance civile à l’avenir du travail, il est question de faire bouger les frontières établies. De l’accueil des réfugiés aux études de genre, quelles actions pour une égalité réelle ?
Le printemps 2018 bourgeonne, mouvements sociaux, actions de résistance et convergence s’organisent de toutes parts et La Gare XP compte bien apporter son modeste pavé à l’édifice.

Sautons tous ensemble dans le tourbillon des utopies concrètes.

Programme : http://garexp.org/maelstrom

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Rue Ferrer

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Rue Ferrer, Squamate, série limitée de cartes postales, captures d’écran, 10X15

Prenant comme point de départ la rue Ferrer à Saint-Denis, située à proximité de l’université Paris 8, une recherche des rues Ferrer dans le monde est entreprise grâce aux outils de cartographie en ligne. Quand une rue Ferrer est détectée, s’en suit une navigation virtuelle le long de la rue. Si les technologies actuelles sont utilisées dans ce projet, l’action de déambuler dans une rue est, elle, très proche de ce dont on a l’habitude de faire dans la « vie réelle ». L’artiste, telle une photographe, l’appareil autour du cou, se promène dans chaque rue afin de trouver le bon angle, le bon cadrage de prise de vue. S’arrêtant intuitivement devant une façade de maison, un entrepôt de zone d’activité commercial, un bord de mer ou une route de montagne.

La rue Ferrer devient une rue générique, preuve de la globalisation du monde, et paradoxalement, une étude des spécificités géographiques, et parfois culturelles, d’un point donné d’une ville en France, en Italie ou encore en Australie. Derrière chaque carte postale, l’endroit est situé : le nom de la rue, la ville, la région, le pays et la distance qui le sépare de la rue éponyme à Saint-Denis. Cette distance est accompagnée d’un plan traçant l’itinéraire de la rue Ferrer, Saint-Denis à la rue Ferrer, autre ville.

L’objet carte postale souvent employé pour promouvoir un lieu touristique, un monument ou une place historique est ici désacralisé pour montrer le paysage urbain quotidien. Elles peuvent être envoyées avec l’idée que : « je vis ici, voilà ce que je vois tous les jours en sortant de chez moi » et non « je suis en voyage ou en vacances dans un endroit extraordinaire ». Ce sont des cartes de l’ordinaire.

Rue Ferrer a été exposé lors de Saint-Denis échelle 1 au centre d’art Synesthésie

Sans contrefaçon

Sans contrefaçon, photographies, 40X60, 2010-2011

Cette série de photographies part d’un constat : l’imaginaire projeté par une société sur le jouet pour enfant. On propose aux petites filles un archétype variant de la princesse à la ménagère (comme maman ?) et aux petits garçons, du militaire au bricoleur (comme papa !). Du diadème au fer à repasser, il n’y a qu’un pas, sois sage !

Les fabricants de jouets pour enfant tentent-ils de brouiller les pistes en créant des G.I, aux visages androgynes, pourvus de T-shirts moulants et de martinets ? Se disent-ils : « poliçons (polissons) les soldats américains pour rendre la guerre accessible aux enfants » ? La série Sans contrefaçon [je suis un garçon], avec ses mises en scènes « naïves », revendiquerait plutôt le vieil adage des 70’s : « faites l’amour pas la guerre ».

L’artiste pose un regard d’adulte sur ces G.I. en les sortant de leur contexte habituel. Elle questionne les codes, les tabous, les assimilations et les postulats engendrés par les représentations, très souvent clichées, de « la culture gay ». Par extension, Sans contrefaçon interroge l’uniformisation des modèles corporels et sexuels offerts par l’imagerie de mode et la publicité. Plus généralement, elle met en avant les sempiternelles pressions familiales à propos du devenir d’un enfant.